Mue : c’est de saison !
La chute de poils au printemps, chez nos compagnons à 4 pattes, est un phénomène naturel. Il est rythmé sur le changement de température et de luminosité. Au printemps, l’animal se débarrasse de son poil d’hiver, épaisse fourrure destinée à le protéger des frimas, pour adopter un pelage moins dense et plus adapté pour affronter les chaleurs estivales. Cependant, chez les animaux vivant majoritairement à l’intérieur, le cycle naturel du système pileux peut être perturbé, favorisant la perte régulière de poils, indépendamment des conditions extérieures saisonnières.
Quand la chute de poils est excessive
Plusieurs facteurs peuvent entraîner une chute excessive des poils de l’animal : une alimentation déséquilibrée, avec des carences en vitamines et minéraux, un état kérato-séborrhéique (excès de sébum), des affections cutanées, parasitaires ou hormonales…
Il est important de consulter son vétérinaire afin d’identifier d’une part si la perte de poils est anormale, puis dans un deuxième temps, d’en identifier la raison. Certaines maladies comportementales ou une anxiété passagère peuvent conduire à un léchage excessif à l’origine d’une alopécie. Il faudra alors identifier les facteurs de stress et améliorer le bien-être de l’animal pour endiguer la chute de poils.
Brossage quotidien
Brosser votre animal chaque jour permet d’éliminer les poils morts, limite l’ingestion de poils chez le chat et favorise la bonne santé du pelage. La fréquence de bain doit être adapté à la nature du poil, au mode de vie et aux éventuelles affections dermatologiques. Prenez soin d’opter pour un shampoing spécial chat ou chien, adapté au pH de la peau de votre compagnon.